L’implication de la jeune génération envers la question environnementale

28 avril 2022

Avec l’émergence de l'urgence climatique, la jeune génération se sent considérablement impliquée au quotidien afin de réaliser des actions en faveur de l'environnement. Que cela soit dans leur mode de vie ou dans leur carrière professionnelle les jeunes cherchent davantage à retrouver ces valeurs environnementales. Aussi, constate-t-on un attrait croissant pour des entreprises avec une politique RSE bien ancrée. Dans cet article nous allons étudier en détail la responsabilité que s’attribue la jeunesse envers les thématiques liées à la préservation de l’environnement ainsi que l’émergence de pratiques managériales prenant plus en compte l’écosystème dans lequel nous nous trouvons.

D’après l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP), plus de la moitié des 18-30 ans soit 67% de cette population ont déclaré avoir une responsabilité en faveur de la protection environnementale. C’est pourquoi nous assistons à l’émergence d’une génération plus impliquée pour la préservation de l’espace environnant. 

De jeunes figures pionnières en matière de défense environnementale

Plusieurs jeunes figures ont initié l’importance d’une conscience en faveur de l’environnement. Greta Thunberg est certainement l’activiste la plus connue ou du moins celle qui a fait le plus parler d’elle de par son engagement sans faille. En effet, elle s’est fait connaitre en 2018 lors de son discours pendant la COP24. Son célèbre plaidoyer « Comment osez-vous ? » ciblant les politiciens ne prenant pas d’actions en faveur de l’urgence climatique a remis en cause le changement des mentalités. Selon Côme Girschig, un acteur de la lutte pour la protection de la nature, Greta Thunberg « a rendu audible de nombreuses autres voix engagées pour le changement climatique ». Que l’on apprécie ou non ce personnage, il semblerait que la voix de Greta Thunberg ait été entendue et comprise, inspirant d’autres jeunes à faire de même.

Du haut de son jeune âge, Greta a incité d’autres voix à exprimer pleinement leurs idées. C’est le cas par exemple d’une militante canadienne luttant plus précisément contre la pollution de l’eau. En effet, Autumn Peltier porte ses convictions sur la scène internationale, évoluant au même moment que Greta Thunberg. Autumn Peltrier est bien moins connue que sa consœur, cependant elle n’en n’est pas moins activiste. Elle n’a de ce fait pas hésité à faire part au premier ministre canadien de son insatisfaction face aux choix faits en matière d’accès à l’eau potable.

Une prise de conscience qui s’insère dans un paysage divisé sur la question

Ces figures s’immiscent dans un paysage politique très controversé sur la question, imposant aux politiciens de revoir leurs programmes lors des élections notamment. En février 2022, une étude menée par l’Ipsos à destination de la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE) a été le témoin de ce changement des mentalités particulièrement auprès de la génération actuelle. En effet, 85% des personnes interrogées pensent que les catastrophes environnementales seront amenées à s’accroitre dans les prochaines années. C’est pourquoi, suite à ce constat particulièrement alarmant de l’épuisement des ressources, 73% des interviewés se disent prêts à délaisser leur mode de vie afin de pallier à l’extinction des espèces actuellement en danger.

Ces chiffres parlent d’eux même et montrent le tournant politique et l’évolution des mentalités qui s’est produit au fil des années. C’est ce que l’on constate notamment lorsqu’il s’agit de se rendre aux urnes. Ce fait a été confirmé lors des élections européennes de 2019. Une étude menée par l’Ipsos a constaté que 25% des 18-24 ans avaient voté en faveur du parti écologiste Europe Ecologie Les Verts (EELV). De la même manière, chez les 25-34 ans c’est le parti politique qui a été le plus voté récoltant 28% des votes.

La volonté des jeunes de fusionner protection environnementale et pratiques managériales plus vertueuses

Même dans le domaine éducatif, on remarque l’apparition d’un discours pédagogique pro-environnement ce qui explique notamment en partie cet attrait grandissant pour la promotion d’un monde plus vert. « Les étudiants sont de plus en plus préoccupés par les enjeux sociaux et l’urgence climatique. Ils ont de grandes attentes à l’égard de l’entreprise en la matière et regrettent son faible engagement. », déclare Jean-Michel Caye directeur associé senior au Boston consulting group. Actuellement, la majorité des étudiants dans les grandes écoles ont un intérêt accru pour les thématiques RSE ou de l’Economie Sociale et Solidaire, cherchant ainsi à travers leur carrière professionnelle future à avoir un impact positif sur l’environnement. Au sein de notre Job Board yupeek.com dont la mission est d'aider les étudiants à trouver un stage, une alternance mais aussi un premier emploi, nous constatons l'importance actuellement pour les entreprises d'être investies pour un monde plus vert. « Dans leurs recherches d'emploi, plus de la moitié des candidats aspirent à postuler dans des firmes engagées pour l’environnement ou dont la mission est de rendre l’écosystème plus vert », déclare Jacques VAXELAIRE, Responsable développement marque au sein de Yupeek. On assiste donc bien à l’émergence d’une génération plus protectrice de l’environnement, défendant la préservation de l’écosystème environnant. De plus dans un contexte de plus en plus concurrentiel au sein duquel chaque société cherche à se démarquer, il est rapidement devenu vital pour les entreprises de présenter une façade plus respectueuse de l’environnement que cela soit au travers de la mission de la société ou par un investissement accru dans les thématiques de la RSE. Article rédigé par Cynthia SCHMITZ.

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